Le Lapin Ouvrier, Place de la Garenne - Jardin partagé du square Auguste-Renoir, rue des Mariniers - Jardin partagé du square du Chanoine Viollet, 40 rue Hippolyte-Mainderon - Jardin de l’Aqueduc, rue de l’Empereur Julien - Jardin de Falbala, Jardin du Moulin de la Vierge, angle rue de l’Ouest, rue du Moulin de la Vierge Lentreprise GESSIE ASSURE, est implantée au 18 RUE MOULIN DE LA VIERGE à Paris 14 (75014) dans le département de Paris. Cette société est une societé anonyme par actions simplifiées fondée en 2021 ayant comme SIRET le numéro 9039 Ruedu Moulin de la Vierge · 1 Salle de Bain · Appartement · Studio Trv44484588 un studio bien présenté est disponible à la location dans le 14ème arrondissement de paris. Avec un décor contemporain, une cuisine bien équipée, et un lit double confortable, ce 25 m² pad serait une base idéale pour un étudiant ou un professionnel. Grâceà la bonne volonté de quelques paroissiens, la statue du Moulin a repris ses couleurs d'origine, sa solidité, ses assises. Une bénédiction s'est déroulée samedi 13. BoucherAline - 18 Rue du Moulin de la Vierge (0 kilomètre) Beau Christian - 18 Rue du Moulin de la Vierge (0 kilomètre) Bonnin Marcel - 18 Rue du Moulin de la Vierge (0 kilomètre) Des noms similaires nationale. Blum Pierre, Fontenay-le-Comte; Blum Pierre Alain, Sochaux; Blum Frédéric Pierre Yves, Saint-Pierre ; Blum Jean-Pierre, Ville-d'Avray; Blum Pierre, Paris; Blum Pierre, Vay Tiền Nhanh Chỉ Cần Cmnd. Avec les clous de Bronze parcourez le quartier des marins de Loire. Avec les clous de bronze parcourez les quartiers historiques de Blois. Vous y verrez des hôtels particuliers Renaissance, maisons à pans de bois, des églises et des rues charmantes chargées d'histoire. En suivant "La gabarre" vous arpenterez la rive gauche de Blois, souvent méconnue car il s'agissait du quartier populaire de Blois, non protégée en cas de crues ou d'assaillants. Il était le lieu de vie des marins de Loire et leurs familles. Deux manières de suivre ce parcours -Télécharger... Lire la suite Avec les clous de bronze parcourez les quartiers historiques de Blois. Vous y verrez des hôtels particuliers Renaissance, maisons à pans de bois, des églises et des rues charmantes chargées d'histoire. En suivant "La gabarre" vous arpenterez la rive gauche de Blois, souvent méconnue car il s'agissait du quartier populaire de Blois, non protégée en cas de crues ou d'assaillants. Il était le lieu de vie des marins de Loire et leurs familles. Deux manières de suivre ce parcours -Télécharger l'appli Blois Chambord vous pourrez consulter et écouter les commentaires et jouer avec vos enfants grâce au quiz -Se procurer le topoguide à l'Office de Tourisme pour suivre simplement les commentaires 2 euros, disponible en 6 langues Sur les bâtiments, vous pourrez également lire des commentaires ou voir d'anciennes photos. Afficher moins Dénivelé m Documentation Trace GPX Fichier KML Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS ou autre outil de navigation Voir tous les avis Points d'intérêt 1 Présentation du parcours Le circuit de la gabarre, bateau à fond plat utilisé pour le transport des marchandises, vous entraîne vers le quartier de Vienne, de l’autre côté de la Loire. Longueur du circuit 2,7 km. 2 Quai de la Saussaye Descendez la rue du Commerce jusqu’au fleuve. Autrefois nommée Grand Rue, elle se situait dans l’axe du pont médiéval de Blois. En contrebas du quai, les remous de la Loire signalent la base des piliers de ce pont détruit par une crue en 1716 et remplacé par le pont Jacques Gabriel 80 mètres en amont. 3 Pont Jacques Gabriel Ce pont a été édifié en 1717 par Jacques V Gabriel, premier ingénieur des Ponts-et-Chaussées. Il est le plus ancien pont de Loire. Le profil en dos d'âne, un peu archaïque, est accentué par l'obélisque sculpté aux armes de France. Il a été bombardé pendant la 2ne Guerre mondiale perdant certaines de ses arches. Il était le point de traversée de Blois. Les habitants utilisaient par ailleurs les bateaux. >Question quiz enfant disponible uniquement sur l'application "Blois Chambord" 4 Quai Villebois Mareuil Traversez le pont Jacques Gabriel pour rejoindre le quai Villebois Mareuil puis rejoignez par la rue du Moulin-à-Battoir les quartiers anciens de Vienne, protégés par la digue des crues de la Loire. 5 Petite faim Le Bistrot du Cuisinier 6 Rue du Poinçon Renversé La rue du Poinçon Renversé tient son nom d’une hôtellerie qui portait cette enseigne. Le poinçon est un fût de 228 litres, qui sert d’unité de mesure au vin. L’appellation peut remonter à l’époque où le faubourg de Vienne était le quartier des tonneliers. 7 Angle rues Poinçon-Renversé et Munier Au bout de la rue, un ex-voto à Notre-Dame a été placé en 1849 pour remercier la Vierge d’avoir mis fin à une épidémie de choléra. 8 Aître St Saturnin Rue Munier, une grande porte cochère, à droite, marque l’entrée de l’aître Saint-Saturnin, ancien cimetière à galerie construit à partir de 1515, sous le règne de François Ier. 9 Intérieur de l'aître St Saturnin 10 Eglise St Saturnin Pénétrez dans l’église Saint-Saturnin par l’entrée latérale. L’église fut le lieu d’un pèlerinage important à Notre Dame des Aydes. Ses murs sont recouverts d’ex-voto, inscriptions ou tableaux déposés en remerciement à des voeux exaucés par la Vierge. La grande verrière dans la chapelle à gauche du choeur fut offerte par les paroissiens de Vienne en remerciement de sa protection lors de la grande crue de 1866. On y voit les habitants de Vienne traverser le pont pour se réfugier dans le centre-ville. 11 Petite faim Restaurant La Trouvaille 12 Rue de la Chaîne La rue de la Chaîne tient probablement son nom des chaînes de fer que l’on tendait au bout de la rue en temps de trouble et pendant la nuit, le faubourg de Vienne n’étant pas fortifié, contrairement à la ville. Cette rue conserve de nombreuses maisons datant de la fin du Moyen-Age, avec leurs portes cintrées et leurs façades à pan de bois, quelquefois masquées par un crépi. 13 29 rue de la Chaîne Au n° 29, un marquage dans le mur indique le niveau de la crue de 1846. Elle fait partie des plus importantes jamais enregistrées à Blois avec celle, dix ans plus tard, de 1856. 14 Port de la Creusille Le port de la Creusille était au XIXe siècle réservé aux matériaux lourds et encombrants comme la pierre et le bois. On l’utilisait aussi pour décharger du sable extrait de la Loire, et à destination des chantiers de construction. Mais l’essentiel du trafic, constitué de vin, blé et sel, avait lieu sur l’autre rive de la Loire. Au XIXe siècle, l’invention du principe de la machine à vapeur par le blésois Denis Papin 1647-1712 révolutionne la vie du fleuve. Des bateaux appelés inexplosibles sillonnent la Loire jusqu’à l’arrivée du chemin de fer qui condamne progressivement la navigation. Auguste Poulain utilisa très longtemps la Loire pour le transport des fèves de cacao et de ses tablettes de chocolat. 15 Le Marché Bio de Blois vendredi après midi 16 Table d'orientation En repartant vers le pont, une table d’orientation détaille la vue sur Blois et le fleuve, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour revenir au point de départ, reprenez le pont et suivez les clous en sens inverse. 17 Félicitations ! Tu connais maintenant l'histoire de Blois et ses jolis quartiers anciens. S'il te reste du temps trois autres parcours sont disponibles. 18 Petite faim Le Duc de Guise 19 Le Marché de Blois - Place Louis XII samedi 20 Salons Gourmands - Douce Heure 21 Petite faim Au Bacchus Gourmand 22 Balade en bateau sur la Loire 37 mètres de dénivelé Altitude de départ 82 m Altitude d'arrivée 82 m Altitude maximum 82 m Altitude minimum 67 m Dénivelé total positif 37 m Dénivelé total négatif -37 m Dénivelé positif maximum 15 m Dénivelé négatif maximum -9 m This building is inscrit au titre des monuments historiques de la France. It is indexed in the base Mérimée, a database of architectural heritage maintained by the French Ministry of Culture, under the reference PA00088674 . العربية ∙ беларуская тарашкевіца ∙ বাংলা ∙ brezhoneg ∙ català ∙ Deutsch ∙ Ελληνικά ∙ English ∙ Esperanto ∙ español ∙ euskara ∙ suomi ∙ français ∙ magyar ∙ italiano ∙ 日本語 ∙ македонски ∙ Nederlands ∙ português ∙ português do Brasil ∙ română ∙ русский ∙ sicilianu ∙ svenska ∙ українська ∙ +/− Largentière, avant restauration du château Largentière est à ce jour la petite sous-préfecture de l’Ardèche méridionale. Son nom de l’Argentière » indique qu’elle est née de l’exploitation ancienne de mines d’argent, prospères et disputées au Moyen Âge depuis probablement le xe siècle jusqu’au xive. Cette origine explique sa situation à la fois excentrée par rapport aux grands axes de circulation et contrainte dans le fond de l’étroite vallée de la Ligne. Cette petite cité en piémont des pentes cévenoles joua par la suite un rôle substantiel, d’abord durant les guerres de Religion où elle fut un des piliers du pouvoir royal en Vivarais, puis à nouveau durant la Révolution à laquelle elle prit une part active. Cité animée et industrieuse, notamment pourvue de filatures et moulinages, siège aussi d’un tribunal, son activité fut relancée en 1960 et jusqu’en 1982 par l’exploitation d’une importante mine de plomb argentifère et de zinc, portant sa population à plus de 3 000 habitants. Elle en compte à peine 2 000 aujourd’hui, mais son riche patrimoine témoigne de ses activités anciennes. Nous sommes accueillis sous les platanes de la place des Récollets, face au pont et à la porte fortifiée du même nom qui protégeait sur la rive opposée l’accès nord de la ville, par Francis Vidal, président de l’association de la Sauvegarde du patrimoine largentièrois. Il nous précise que ce rendez-vous sera l’occasion de parcourir une partie ancienne de la ville, avant de visiter l’église, et au moins une partie du château. Nous consacrerons l’après-midi à un moulinage, avant de terminer par l’ancien tribunal et ses prisons. La ville ancienne Pont des Récollets Porte des Récollets La place des Récollets a pris le nom des religieux qui avaient sous l’Ancien Régime bâti un couvent à cet emplacement. Depuis le pont, on peut voir le départ du canal en rive droite et la marque du niveau atteint par la Ligne lors de la crue de 1878 qui en arracha le parapet, détruisit des ponts en aval, emporta plusieurs personnes et ravagea la basse ville. La porte des Récollets a d’abord été dite porte du Mazaud ou marché, celui-ci se tenant en face sur la rive gauche dotée d’une herse et dun pont-levis, elle constituait l’une des deux entrées principales, l’autre étant la porte de Sigalière en face de ce qui est aujourd’hui le pont le plus en aval. La ville, bâtie dans un méandre de la Ligne, était ceinte de remparts dont une partie subsiste entre église et château ; avant l’ouverture au xviiie siècle du chemin neuf » en rive gauche, toute la circulation passait par ces deux portes et l’étroite rue Soulavie anciennement rue de la Ligne qui les relie. Rue Soulavie Étoile de David Bas-relief des batteurs d'argent À l’entrèe de la rue Soulavie, une maison à droite portait un bas-relief figurant les batteurs d’argent », aujourd’hui placé à l’abri des intempéries dans une salle de la mairie. En face, la première maison fut habitée au xviiie siècle par Henri Marcha, seigneur de Rocher. La maison suivante porte en haut de son linteau une étoile de David, vestige probable de la colonie juive qu’abritait Largentière au Moyen Âge. Nous descendons par la rue puis par la place Maréchal Suchet ; les maisons qui les bordent à gauche ont été remaniées au xixe siècle ; elles étaient alors habitées par des artisans ferblantiers, couteliers, tanneurs, tirant parti pour leur activité du canal qui passe sous les maisons. Plus loin, nous trouvons à gauche la place de la Poste, celle-ci installée en rez-de-chaussée de l’ancien hôtel de Rochier, qui fut ensuite hôtel de ville jusqu’en 1903. Place Paul Mercier Nous passons ensuite place Paul Mercier, ancienne place de la Halle ; une halle couverte y était installée depuis le Moyen Âge jusqu’en 1848. La place est souvent encore appelée place Couverte, du fait des arcades qui la bordent à droite au bas d’une maison en mauvais état. La première maison à droite angle nord-ouest de la place s’ordonne autour d’une petite cour intérieure accessible par une porte cochère, c’est l’ancien hôtel des Jossoin de Valgorge, établis ici de 1600 au xixe siècle. Les États du Vivarais s’y tinrent en 1761 et 1785, l’écrivain Ovide de Valgorge y mourut en 1856. Les deux maisons qui se trouvent au sud-est de la place, à droite de la rue Chantereine qui mène au pont, constituaient sous l’Ancien Régime l’hôtel des Julien de Vinezac, seigneurs de Vinezac et de Montréal ; l’un d’entre eux fut massacré en 1793 au cours du siège de Lyon, tandis que la maison était vendue comme bien national » pour émigration. La maison située à l’angle gauche de la place, au coin de la rue Chantereine, appartint sous la Restauration et jusqu’en 1847 aux Fontaine de Logère, anciens seigneurs de Joannas. Le pont Barante qui fait suite à la rue Chantereine, construit en 1848, succéda à une passerelle basse maintes fois détruite par les crues. Revenant sur la place, nous prenons à gauche l’ancienne rue du Moulin, aujourd’hui rue Jean-Jaurès. Le canal alimentant le moulin passait autrefois à ciel ouvert dans cette rue, il ne fut couvert qu’au xixe siècle. En 1772, les consuls de la ville s’étaient opposés au projet de Jean-Pierre Suchet, le père du futur maréchal, d’y installer une roue pour une fabrique à soie. La rue Jean-Jaurès a été élargie en 1937, amputant des maisons dont la façade est plutôt sur la jolie rue de la Halle, parallèle, notamment une maison ayant appartenu à Guillaume Perbost, juge de paix puis moulinier, et sa voisine dont la tour d’escalier a été dégagée par ces démolitions. D’autres mouliniers, notamment Sautel, aussi propriétaire du moulinage du Prat à Montréal, dont la maison s’orne d’une belle porte cochère, habitaient aussi rue de la Halle. Le moulin de la Caritat des sœurs de la Charité ou Ferradié de la rue des ferronniers qui se trouvait au bout de la rue Jean-Jaurès, à gauche, est très ancien un acte de 1361 stipule qu’il est légué à l’aumône de la caritat », sous condition d’une aumône faite chaque année aux pauvres de la ville pour la fête de l’Ascension. Il a tourné jusqu’avant 1950 sous le nom de moulin Pascal. Maison Bastide Montée Mazon Presqu’en face du moulin, à l’angle de la place Mazan, se trouve l’arrière de la maison Bastide classée Monument historique, qui constitue avec l’hôtel des Fages de Rochemure qui lui fait immédiatement suite à gauche, l’ensemble de l’actuel hôtel de ville. Ces deux maisons paraissent dater du xvie siècle, l’hôtel de Rochemure étant mieux connu, la tradition rapportant qu’il aurait été construit par Guillaume de Fages avec les pierres du couvent des Cordeliers, au pillage et à la destruction duquel il avait participé en 1562. C’est dans la salle de réception de l’hôtel de Rochemure que furent élus en 1788 les représentants de Largentière aux trois États qui devaient aboutir à la constitution de l’Assemblée nationale. Cette salle fut détruite en 1930, remplacée par un théâtre, puis un cinéma, disparu dans les années 1950. L’histoire de la maison Bastide est moins documentée ; elle appartenait en 1807 à André Lapierre, négociant et moulinier, avant de passer à son gendre Bastide. Traversant devant la mairie la récente rue Félicien Blanc, nous longeons l’imposante maison qui abritait aux xviie et xviiie siècles la chapelle des Pénitents, appartenant à la confrérie des Pénitents blancs, instituée à Largentière en 1581. Nous apercevons en montant l’élégante fenêtre en ogive de cette chapelle, constituée de la partie supérieure d’une fenêtre de l’ancien couvent des Cordeliers qui se trouvait hors les murs, sur l’emplacement de l’actuel cimetière, et fut pillé et ruiné en 1562 par les protestants menés par Bermond de Combas, seigneur de Versas. Les moines franciscains Cordeliers se replièrent après la destruction de l’ancien couvent dans la maison située entre la chapelle des Pénitents et la sous-préfecture. Cette maison, rachetée en 1832 par Marie Rivier, a été par la suite profondément modifiée. Nous passons enfin, dans la rue Vielfaure, devant la sous-préfecture qui occupe les locaux d’un ancien couvent des sœurs de la Présentation, et arrivons sur la place de l’église, en dessous de laquelle dévalent vers le pont, à l’emplacement de l’ancien rempart, les escaliers de la montée Mazon. L’église La flèche de pierre ouvragée de son clocher la signale de loin. Nous sommes accueillis sous le portail sud par le père Bernard Nougier qui a accepté de nous présenter brièvement cette église dont il fut longtemps le curé. des Pommiers L’église est dédiée à Notre-Dame des Pommiers. Ce nom curieux, que l’on retrouve par ailleurs à Ruoms, trouve probablement son origine dans le mot pomoerium espace consacré autour des remparts sur lequel il était interdit de bâtir, le mur ouest de l’église étant en effet partie de l’ancien rempart, dont une tour se dresse encore à son angle. Mais une légende attribue ce nom au champ de pommiers pomarium, verger qui se trouvait là autrefois, où les ouvriers mandés pour construire l’église dans un lieu différent retrouvaient chaque matin les outils qu’ils avaient laissés la veille au lieu désigné, marquant ainsi la volonté de la Vierge de voir son sanctuaire érigé à l’emplacement du champ de pommiers… L’église est dans son ensemble d’architecture gothique, ce style pénétrant le Vivarais parallèlement à l’influence grandissante des rois de France. Son ancienneté parmi les édifices gothiques vivarois est attestée par le premier document qui la mentionne, une transaction de 1214 à laquelle prend part lévêque Nicolas. On retrouve par ailleurs des éléments susceptibles de dater sa construction la croix toulousaine figure ainsi à la clé de voûte de la croisée du transept et à celle de la travée nord, alors que le traité de Paris mettait fin en 1229 aux droits des comtes de Toulouse sur les mines de Largentière. Mais figure aussi à la clé de voûte du transept nord l’écu à six fleurs de lys de saint Louis, a priori postérieur à 1244, date à laquelle l’évêque Arnaud de Vogüé a rejeté la suzeraineté impériale. Si les voûtes des trois nefs reposent sur croisées d’ogive, leur hauteur 14 mètres reste modeste, l’influence romane demeurant sensible au niveau des piliers, massifs pour une telle hauteur, ou de la fenêtre en plein cintre qui éclaire l’abside centrale. Le porche primitif ogival de l’église s’ouvre au midi, le mur ouest étant alors pris dans le rempart. Il est orné de trois voussures reposant sur autant de colonnettes, le linteau renforcé par un trumeau médian ne portant pas plus ? d’ornement. Seuls les chapiteaux des colonnes et la frise latérale sont sculptés ; malgré l’usure on reconnaît encore la scène de l’Annonciation, l’agneau de Dieu, des sirènes… L’abri sommaire de ce porche était utilisé au Moyen Âge par les consuls pour réunir l’assemblée des habitants que l’on souhaitait consulter. Entrant dans l’église, on en découvre la relative obscurité, mais aussi les dimensions, importantes compte tenu de la taille de la communauté 42 mètres de longueur pour un peu moins de 30 mètres de largeur. Les voûtes des nefs et du transept culminent à une hauteur homogène. Des modillons de facture romane sont implantés sur les premiers piliers. Façade occidentale Un second porche d’accès a été créé à l’ouest au xixe siècle par le curé Léorat, auteur durant les 30 ans de son ministère de nombreuses modifications, parfois financées à ses frais, les plus importantes visibles de l’extérieur étant la flèche du clocher, sculptée et montée en s’inspirant de celle de l’église Saint-Nizier à Lyon, et ce porche dont les sculptures sont dues au maçon Victor Perbost, tandis que les splendides ferrures du portail étaient réalisées par le serrurier Monteil-Cadet. C’est encore le curé Léorat qui fit reconstruire la tribune pour la confrérie des Pénitents, avec sa balustrade réalisée par le serrurier Serre, lui encore qui fit reconstruire au fond de l’église les fonts baptismaux, au nord, et la chapelle du Saint-Sépulcre, à gauche de l’entrée avec sa grille réalisée par le ferronnier Paillasse. Devant cette chapelle git un sarcophage en grès, sculpté sur deux faces sur la plus petite une rosace et une croix ancrée, avec un visage centré, sur la plus grande quatre rosaces tangentes. Ce sarcophage a été découvert en 1953 à l’occasion de travaux dans une partie du cimetière à l’emplacement de l’ancien couvent des Cordeliers et serait du xiiie siècle. Il est aujourd’hui intégré au classement de l’église comme monument historique. Le sarcophage découvert en 1953 Deux chapelles, celle de Saint-Louis de Gonzague, et celle de Saint-Joseph s’ouvrent après les fonts baptismaux, et précèdent la sacristie, sur le côté nord. Celle de la Vierge, de style gothique flamboyant, avec une voûte et une fenêtre remarquables, leur fait face au sud, à droite de lentrée. Elle a été fondée en 1519 par Pierre Allamel et son épouse Anne de Malet c’est dans cette chapelle que se trouve la statue de Notre-Dame des Pommiers, d’un style plutôt rustique mais probablement aussi du xvie siècle. Les chapelles de Saint-Régis et celle du Sacré-Cœur se trouvent en extrémité des nefs latérales nord et sud. Chaire de 1490 Le chœur est décoré de peintures murales, récemment restaurées, figurant notamment les évangélistes. La chaire est en pierre, ses parois sont constituées de cinq panneaux finement sculptés, réassemblés par le même maçon Perbost, qui a aussi sculpté l’escalier et la tête, à la demande du même Léorat. Trois de ses panneaux proviennent de la chaire du couvent détruit des Cordeliers. Il en manque un qui n’a pas été retrouvé. On peut y lire une inscription, incomplète, en langue d’oc L’an mil quatre cent quatre vingt dix et le VII d’octobre hieu Pierre Guarnier de Colens ay donnat aquesta chadiere al convent eque… » Dernier aspect singulier un crâne se trouve posé sur le chapiteau du premier pilier au nord. La tradition dit qu’il s’agit de celui du comte de Saillans, l’un des chefs du troisième rassemblement de Jalès en 1792, capturé après la dispersion des conjurés, ramené aux Vans où il a été tué, et dont la tête aurait été rapportée au bout d’une pique par un révolutionnaire largentièrois, le dénommé Lapaille, de son état cabaretier ; cette tête aurait été ensuite enterrée dans un champ. Le crâne, retrouvé dans ce champ en 1894, a alors été déposé en l’église, lieu consacré. Le château Nous nous y rendons en passant par la rue de France, pour arriver à son entrée basse, les premiers escaliers et l’allée montante pavée qui nous mène à la terrasse inférieure et ses platanes, devant le châtelet médiéval à droite, le grand escalier devant nous. Nous gagnons par le grand escalier xviiie à double volée la terrasse haute et la façade sud, puis la terrasse circulaire à l’angle, où nous sont rapidement présentés le château et son histoire. Le château après les travaux de restauration de 2014 cliché Jean-François Cuttier Ce que nous voyons est le résultat des modifications effectuées sur la forteresse médiévale, d’abord au xviiie siècle par le marquis de Brison descendant du chef protestant dit le brave Brison » à l’origine de la guerre ayant abouti au siège et à la destruction de Privas par Louis XIII et héritier de Combas, seigneur de Versas, qui avait pris Largentière et détruit le couvent en 1562 pour en faire une résidence au goût du jour, puis de celles réalisées vers 1850 pour en faire un hôpital. À l’origine, un simple donjon carré, large de 10 mètres et haut de 30, typique des forteresses du xiie siècle avec ses murs épais et son ouverture en hauteur, construit par l’évêque de Viviers pour défendre la ville et ses mines, et mettre en lieu sûr l’argent extrait des mines. Autour du donjon, à quelque distance, une muraille épaisse, la chemise », en protège la base. Le comte de Toulouse, revendiquant sa part du produit des mines, construit une autre tour ; la tradition dit qu’elle correspond à la terrasse circulaire sur laquelle nous nous trouvons, base d’une tour ancienne accolée à cette enceinte, démolie en 1816. Aucun document n’atteste que cette tour détruite était bien la tour comtale, sa base circulaire évoquant plus un édifice xive… Les évêques de Viviers renforcent la forteresse au xve siècle, construisant un châtelet pour en protèger l’entrée, reliée au donjon par une aile fortifiée, tandis que des étages sont bâtis entre donjon et rempart, et que s’élève une haute tour logeant l’escalier à vis. Subsiste aussi de cette période faste la trace d’une fenêtre de style gothique flamboyant, encore visible sous la façade sud. Mais l’évêque de Viviers est loin, s’intéresse d’autant moins au château de Largentière qu’il cesse à partir du xive siècle de battre monnaie au profit du roi de France, les améliorations ne compensent pas la faiblesse d’une forteresse mal entretenue et dépourvue de garnison. Les protestants l’occupent brièvement à deux reprises, avant que Montréal et les seigneurs catholiques n’y réinstallent une garnison. Les Brison, revenus en cour à l’issue des guerres de Religion, avaient construit sur les hauts de Sanilhac un château aujourd’hui ruiné proche de la tour du même nom. En 1716, le marquis de Brison achète à l’évêque Martin de Ratabon pour 45 000 livres le château, celui-ci dans un état fortement dégradé, et la baronnie de Largentière, celle-ci permettant au marquis de siéger aux États du Vivarais et, à tour de rôle, aux États du Languedoc. Pour cette somme l’évêque, qui la met à profit pour construire à Viviers son nouveau palais épiscopal aujourd’hui mairie de Viviers, cède aussi quelques droits de justice, les archives et les droits sur les mines. Brison entreprend de grands travaux pour transformer la vieille forteresse en une résidence moderne percement de grandes ouvertures, agrandissement en façade nord, salles de réception et nombreuses pièces sur deux étages, grand escalier, terrasses et jardins, création de la route de Tauriers permettant d’atteindre la cour haute du château en carrosse. Le château est occupé à partir de 1723, chaque année, par le marquis puis ses descendants, apportant une grande animation dans la ville… ceci jusqu’à la Révolution. Brison émigré, le château est mis sous séquestre, quelque peu pillé avant d’être occupé par la commune. Les archives concernant les mines médiévales sont brûlées avec tous les papiers sur le pont des Récollets. La salle des États devient salle du tribunal, des gendarmes sont logés, des prisons installées, notamment à la base de cette tour ronde aujourd’hui démolie. La propriété du château est restituée en 1802 aux Beauvoir du Roure, marquis de Brison, qui le louent à la commune pour le même usage, jusqu’en 1845. Après de longues négociations, la commune achète à cette date le château, tribunal et prisons étant transférés dans le nouveau palais de justice, pour en faire un hôpital. Celui-ci, confié aux sœurs de la Charité, fonctionne à partir de 1850. La salle du tribunal devient chapelle, un troisième étage est construit en 1858 pour agrandir l’hôpital, avant qu’un quatrième étage ne vienne en 1890 couvrir château et donjon d’une vaste toiture-parapluie », ce dernier étage étant heureusement démoli en 2014. Le château, aujourd’hui désaffecté et inoccupé, sauf pour des animations médiévales, a été utilisé comme hôpital jusqu’en 1995. Il est toujours propriété communale, une grande partie des façades a été restaurée en 2014, la toiture entièrement reprise ». Après cet historique nous accédons par l’escalier à vis à la galerie de réception située au premier étage puis, par une porte percée au même étage, à l’intérieur du donjon, l’occasion de découvrir que l’ouverture médiévale qui donnait accès au donjon se trouvait encore cinq mètres plus haut. Les étages inférieurs, alors pourvus de planchers, n’étaient accessibles depuis cette ouverture que par des échelles… l’occasion aussi de vérifier qu’avec des murs de trois mètres d’épaisseur on maintient certes une température constante, mais on ne dispose pas de grandes pièces. Nous regrettons que les impératifs de sécurité ne nous aient pas permis d’accéder aux anciennes grandes salles de l’hôpital situées au troisième étage, non plus qu’au sommet du donjon, d’où l’on doit avoir une belle perspective sur Largentière et le tribunal situé en face… Le moulinage de Sigalière Revenant en aval le long de la Ligne par l’avenue de la République, autrefois le Chemin Neuf », auquel succédait le faubourg de Sigalière, nous accédons au grand bâtiment occupé à l’entrée sud de Largentière par le SEBA Syndicat des Eaux du Bassin de l’Ardèche, qui distribue l’eau dans 44 communes, et en approvisionne autant qui assurent ensuite elles-mêmes leur distribution, où son directeur général Daniel Suszwalak nous accueille, avant que le président Jean Pascal ne vienne aussi nous saluer. Si le bâtiment a été modernisé pour l’adapter à sa nouvelle fonction, l’exécutif du syndicat s’est efforcé de conserver certains aspects caractéristiques de sa vocation première de fabrique à soie », notamment l’essentiel de la grande salle du moulinage, qui sert à présent de salle de réunion, pouvant accueillir dans de bonnes conditions la centaine de personnes délégués et public participant ou assistant au conseil syndical. Là encore une brève présentation nous est faite de l’histoire du bâtiment À l’origine, une source pérenne au débit important, en rive gauche de la Ligne, cinq cents mètres en aval de la porte de Sigalière » ouverte dans le rempart sud de Largentière. Au xviie siècle un moulin est là, qui en utilise l’eau pour mouvoir roue et mécanisme. Au xviiie, peu avant la Révolution, une première fabrique à soie, la Fabriquette », est construite dans ce faubourg de Sigalière. Le moulin est à son tour transformé en une petite usine à soie », appartenant à un M. Bouffonier. Guillaume Perbost a obtenu pendant la Révolution le fermage de l’octroi prélevé sur les marchandises entrant en ville, il est dans le même temps greffier, puis juge de paix de Largentière. Enrichi, devenu négociant, il rachète les deux moulinages de soie, la Fabriquette » et celui de Bouffonier, ainsi que les terrains qui les séparent au long de la Ligne. Avec les pierres de la haute tour ronde du château, démolie en 1816, il fait bâtir il y a tout juste 200 ans ce bel établissement qui couvre aujourd'hui avec ses dépendances tout l'espace compris entre la rivière et la grand-route » La grande usine de Sigalière entre donc en production après 1820, sous la Restauration. Elle intègre filature de soie en étages et moulinage dans la grande salle voûtée du rez-dechaussée, emploie plus de 200 personnes, surtout femmes et enfants. Le dernier étage a été prévu pour permettre de loger les ouvrières qui n’habitent pas à proximité. Le moulinage nécessite une force motrice importante, obtenue par une roue hydraulique ; pour atteindre une puissance suffisante Perbost amène à la roue de sa fabrique, en plus des eaux de la source, une partie de celles de la Ligne dérivée par un béal vers la Fabriquette, puis vers la nouvelle usine. Guillaume Perbost, devenu entre temps propriétaire du moulinage du Reclus, plus en aval en rive droite, construit encore en amont de Largentière l’usine du Moulinet. À sa mort en 1842, son fils Arsène hérite de la Sigalière et du Reclus. Arsène Perbost développe d’abord négoce et entreprise ; la Fabriquette devient une coconnière » vouée au stockage des cocons avant filature, l’usine de Sigalière est agrandie par des annexes la partie la plus ancienne, longeant la rivière, est rehaussée d’un étage pour le logement des ouvrières. Le dernier étage du bâtiment principal est à présent réservé à l’étendage des écheveaux de soie. On installe vers 1840 une première chaudière à vapeur pour chauffer les bassines de la filature. Une seconde machine à vapeur permet à partir de 1861 de faire tourner le moulinage même en période de sécheresse. Mais des crises successives dont la pébrine, qui décime les vers à soie après 1850 ont dégradé l’économie de la soie, diminuant l’autonomie des mouliniers. Perbost est financièrement de plus en plus dépendant de ses donneurs d’ordres lyonnais, négociants en soies et banquiers. Il disperse aussi son activité candidat à plusieurs élections, il prend aussi la direction de la mine de plomb argentifère ouverte à Largentière en 1875, pour laquelle il installe un atelier de lavage du minerai en rive droite, face à la Sigalière ; il emploie jusqu’à 350 personnes entre mine et fabrique à soie. La crue de la Ligne survenue en 1878, n’arrange rien la Fabriquette et la grande usine de Sigalière subissent dégâts et inondation, les ateliers de la mine et les stocks de minerai sont emportés. La mine, très déficitaire, doit fermer en 1882, l’endettement s’alourdit. Arsène Perbost meurt en février 1885 ; la direction est reprise par son fils Albert. À peine quelques mois plus tard, un important éboulement de la falaise se produit en rive droite, encombrant la rivière, coupant le béal qui conduit l’eau au Reclus. Albert Perbost, menacé de ruine, renonce. La Sigalière est rachetée en 1887 par la société Palluat & Testenoire, négociants en soie lyonnais déjà propriétaires en amont de Largentière, de la grande usine Palluat ». En 1893 la Sigalière et le Reclus emploient 65 ouvriers 30 femmes et 35 enfants pour la filature et 94 dont 38 femmes et 52 enfants au moulinage. Les horaires sont conséquents 6 heures du matin à 7 heures du soir [mais on commençait à 4 heures en 1862 !]. La production est de 4 000 kg de soie grège de qualité extra » par an. Une turbine a été installée à l’usine du Reclus pour produire de l’électricité, qu’une ligne aérienne amène à la Sigalière ; l’énergie électrique va progressivement suppléer la force hydraulique. L’usine de Sigalière est remise à neuf en 1910, le moulinage produit toujours un fil d’organsin apprécié, la filature est rééquipée, une nouvelle machine à vapeur est installée. Un peu plus tard une turbine remplace là aussi l’ancienne roue hydraulique. L’industrie de la soie est en difficulté après la première guerre mondiale ; Palluat & Testenoire cessent leur activité en 1930. Les différentes usines de Largentière sont rachetées en 1935 par les Établissements Briand Frères de Saint-Pierre-sous-Aubenas, qui travaillent la soie, mais aussi des fils artificiels. En 1938, seuls deux moulinages dont celui de Sigalière sont encore en activité, employant 19 ouvriers. Cette activité de moulinage se poursuit après la seconde guerre mondiale à la Sigalière ; on y travaille à présent le nylon, pour lequel Briand a développé la technique dite de la fausse torsion ». L’usine emploie encore plusieurs dizaines de personnes, au moins jusque dans les années 1970, avant de cesser toute activité. Ces bâtiments sont plusieurs fois réaménagés pour accueillir différentes activités, avant leur rachat par le SEBA qui en assure la réhabilitation, et s’y installe en 2012. » Nous sortons de la grande salle pour apprécier avec un peu de recul l’ordonnancement de la façade et ses différents étages les fenêtres à ras de terre de la salle du moulinage, les deux étages de grandes fenêtres donnant autrefois la lumière aux filatures, les petites fenêtres du troisième étage autrefois dortoir des ouvrières puis étendoir pour sécher les soies. Trop nombreux pour rechercher en sous-sol les traces du moulin ou la turbine, nous terminons notre visite par la petite salle voûtée, ancienne, qui date probablement de la fabrique Bouffonnier. Le tribunal et les prisons De retour à la place des Récollets, nous gravissons péniblement les plus de cent marches qui donnent accès à l’imposant tribunal dominant en rive gauche la ville, le temps d’imaginer l’angoisse qui pouvait s’appesantir au fur et à mesure de leur ascension sur la nuque des accusés… Mais ce tribunal n’a en fait jamais connu de procès criminels, dédié à l’origine aux instances civiles ou correctionnelles et au tribunal de commerce. Il a rapidement perdu cette dernière activité au profit d’Aubenas, perdu en 1928, puis retrouvé quelques années avant de la perdre définitivement après-guerre, sa chambre correc-tionnelle. Il a conservé jusqu’en 2009 son activité de tribunal d’instance, avant de fermer ses portes avec la réforme Dati » en janvier 2010. Sa vaste salle des pas perdus accueille aujourd’hui l’exposition Mille ans d’histoire » mise en place par l’Association du patrimoine largentiérois, qui nous permet de découvrir d’autres aspects de l’histoire et du patrimoine local que ceux déjà abordés, tandis que la salle d’audience est occupée par une seconde exposition, consacrée à différents regards sur la guerre de 14-18 à Largentière. Exposition 1 000 ans d'histoire » Cliché Cuttier Bref retour historique La Révolution a mis hors jeu le tribunal royal de Villeneuve-de-Berg. Le pouvoir révolutionnaire installe, à l’initiative de la commune qui profite de la disponibilité du château, un tribunal et des prisons à Largentière. Ce tribunal a compétence sur le district du Tanargue. Les bâtiments du château, plus ou moins adaptés à cet usage, mal entretenus, appartiennent toujours aux Beauvoir du Roure et sont seulement loués. Les Largentiérois craignent que l’autorité royale, rétablie à la Restauration, ne choisisse de ramener le tribunal à Villeneuve-de-Berg ou ne le transfère ailleurs, pourquoi pas à Joyeuse… Cherchant à acquérir le château pour le transformer en hôpital, la commune projette à partir de 1822 la construction d’un nouveau tribunal sur les terrains ayant appartenu aux Récollets. Différents projets sont soumis, notamment celui de Louis Baltard, constructeur du palais de justice de Lyon et père du concepteur des halles de Paris, écartés parce que trop coûteux. Le projet retenu est celui de l’architecte Weil, avec son péristyle de six colonnes et son allure de temple dorique, rendue plus imposante par le site dominant la ville. Une souscription a permis de réunir 42 000 francs, mais le devis, accepté en 1840 s’élève à 126 000 francs. Des subventions sont obtenues du département, mais la commune doit s’endetter lourdement pour réaliser la construction, qui s’étale de 1840 à 1847, le grès utilisé étant extrait des carrières du Mas du Bosc et de la Côte de Chassiers. L’inauguration le 1er juillet 1847 réunit le préfet Barante et l’évêque. Peu de temps avant, la ville a acquis le château pour la somme de 21 000 francs, réunis aussi par souscription. Le tribunal de Largentière est depuis 2018, comme l’était déjà le château, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Nous terminons notre visite par le premier étage de la prison, dont les cellules, reliées par une coursive qu’une lentille permettait de surveiller depuis la salle de garde, n’ont que peu changé depuis 150 ans. Ces cellules n’ont pas accueilli de prisonnier célèbre les aubergistes de Peyrebeille en route pour le tribunal de Privas ont été logés dans les prisons du château, en service alors, et l’anarchiste Laffon, emprisonné en 1907, n’a pas la même notoriété. Le peintre Max Ernst, de nationalité allemande, réfugié en France et résidant à Saint-Martin-d’Ardèche, y a par contre été interné quelques mois en 1940, avant son transfert au camp des Milles, puis son départ pour les États-Unis avec Peggy Guggenheim, mécène américaine et collectionneuse d’art moderne qu’il épousera l’année suivante. Jean-François Cuttier Visite de la Sauvegarde du 14 mars 2019 Da Silva Adriano18 Rue du Moulin de la Vierge Paris 75014 France Téléphone + Les voisins de Da Silva Adriano Allin Jacqueline - 18 Rue du Moulin de la Vierge 0 kilomètre Alexandre Christine - 18 Rue du Moulin de la Vierge 0 kilomètre Bruneau Philippe - 18 Rue du Moulin de la Vierge 0 kilomètre Bruneau Francine - 18 Rue du Moulin de la Vierge 0 kilomètre Bouhier Laurent - 18 Rue du Moulin de la Vierge 0 kilomètre Bouvier Elodie - 18 Rue du Moulin de la Vierge 0 kilomètre Boulay Marie Madelei - 18 Rue du Moulin de la Vierge 0 kilomètre Boulay Marie Magdeleine - 18 Rue du Moulin de la Vierge 0 kilomètre Boucher Aline - 18 Rue du Moulin de la Vierge 0 kilomètre Beau Christian - 18 Rue du Moulin de la Vierge 0 kilomètre Bonnin Marcel - 18 Rue du Moulin de la Vierge 0 kilomètre Des noms similaires nationale Rodrigues Da Silva Nelson-Adriano, Brest Da Fonseca Silva Adriano, Saint-Mandé Da Silva Adriano, Caluire-et-Cuire Da Silva Adriano, Paris Da Silva Adriano, Les Clayes-sous-Bois Da Silva Adriano, Livry-Gargan Da Silva Afonso Adriano, Saint-Brieuc Da Silva Ribeiro Adriano, Franconville Da Silva Adriano, Drancy Vieira Da Silva Adriano, Houilles D’autres informations sur Da Silva Adriano répondre ou flirter Da Silva Adriano maintenant profil Twitter profil Facebook photos Résultats sur le Web Château du Loir 5400 habitants Situé entre Tours 40 km et le Mans 40 km Entre la forêt de Bercé et le nord de la Touraine Le Loir passe à 2 km au sud. l' Hôtel de Ville Le kiosque à musique Photos Guy ROGER VISITE DE LA VIEILLE VILLE Document donné par l'Office du Tourisme 1-En sortant de l’Office du Tourisme, empruntez aussitôt la rampe qui vous conduit au sommet ombragé de ce qui fut toujours appelé le donjon. Devant vous s’étend la place de l’Hôtel de Ville avec sa mairie datant de 1852. Le château féodal aux nombreuses tours, entouré de fossés avec deux ponts-levis occupait toute la place. La vieille ville, ceinte de murailles percées de six portes, l’entourait à gauche, à droite et devant vous. Derrière vous s’étendait le marécage du Grand-Douai. La petite place ombragée à l’entrée du parc abrite la statue du Docteur LEMONNIER, qui fut maire de la ville. Ce républicain hostile à Napoléon III fut déporté en 1858. Au pied du donjon, avant de sortir du jardin public, jetez un coup d’œil aux prisons creusées aux environs de 1770 remplaçant celles du château. Trois portes garnies de vantaux de bois épais avec leurs ferrures s’ouvrent sur quatre caveaux. Les deux du milieu sont à deux cases successives. La chaîne des forçats de Paris à la Rochelle ou Nantes utilisera ces prisons jusqu’au transport par fer. La maison du geôlier se trouve placée en équerre à droite. Elle a encore ses barreaux de fer. 2-Vous pouvez vous rendre directement à l’Eglise Saint- Guingalois dont vous apercevez le clocher construit en 1824. 3-Si vous avez quelques loisirs, faites un petit écart, prenez à droite l’avenue pendant une centaine de mètres, puis à gauche la rue de l’Ire. Elle vous mène à une petite place, place de la Liberté, qui était avant la Révolution le jardin d’un couvent de Bénédictines disparu depuis. En haut de la place à gauche, vous emprunterez presque aussitôt l’ancienne route Le Mans- Tours jusqu’à la construction de la maintenant rue Siméon- Berneux. Descendez à gauche la rue Gendron jusqu’à l’Eglise Saint- Guingalois voir détails en fin d'article sur l’Eglise. 4-Remontez place des Halles, prenez à gauche la rue Léon Loiseau anciennement rue Marchande 5-Si vous disposez d’un quart d’heure aller-retour, prenez à droite la rue St Jean jusqu’au petit Manoir du Riablay. La façade date du XV°. La tour hexagonale renfermant un escalier a été ré haussée par une lanterne similaire à celle des tours de la cathédrale Saint-Gatien de Tours . 6-Revenus au Logis Graslin, prenez en face la rue du 14 juillet, c’est l’ancienne route royale Le Mans-Tours. Vous passez devant une maison moyenâgeuse aux colombages apparents. Quelques mètres après entrez dans l'Impasse Jérusalem au fond vous découvrirez une tour de l'époque des Templiers Un coup d'oeil sur le vieux puits En ressortant, 100 mètres à gauche l'ancienne fontaine Grièche 7-Après la petite place très commerçante du bas de ville, au premier carrefour, prenez à gauche la rue Jahard. Vous passez sur l’Ire, qui vient de la forêt de Bercé. Elle faisait tourner autrefois un moulin à tan qu’utilisait une tannerie voisine. La grande maison proche était la demeure du tanneur. 8-Cent mètres plus loin à gauche, en face de vous se trouve l’ancienne église Saint-Sauveur, incendiée puis reconstruite en 1737, à laquelle est accolé l’ancien couvent des Récollets début du XVIIe. 9-Traversez la longez ce bâtiment et tournez à gauche. Vous arrivez sur une grande place, la place Clemenceau, qui était le jardin du couvent dont vous voyez l’ensemble imposant des constructions. Vous sortez par la rue de la Bascule et prenez l'Impasse en face, vous traversez le Profondevaux, tournez à gauche , passez sur le petit pont de l'Ire et rentrez dans le parc Henri Goude jusqu'à l'Office du Tourisme. Notre ville fut importante au Moyen Age à cause de son château, active ensuite en raison de son artisanat et de son commerce, puis animée par l’importance de sa gare et de son dépôt, aujourd’hui encore au croisement de deux axes de circulation et grâce notamment à ses zones industrielles elle conserve une activité certaine. l'Eglise Saint Guingalois A l’origine Château du Loir comptait trois églises - Saint Martin détruit à la révolution 1804 - Saint Sauveur devenue une salle de spectacle - Saint Guingalois Saint Guingalois Le nom vient de Guénolé ou Wénolé, qui avait fondé le Monastère de Landevennec en Bretagne mort en 504 à l’époque des invasions normandes, ses reliques furent transportées vers Ouest. Un os du pied de Saint Guénolé se trouve dans une châsse au fond du chœur de l’église. Fondation La présence des reliques de Saint Guingalois fut l’occasion de la fondation du prieuré – date imprécise. Hamon, appelé aussi Hamelin, seigneur de Château du Loir et son épouse Hildeburge furent les premiers bienfaiteurs du prieuré. C’est surtout leur fils, Gervais, évêque du Mans, que l’on peut considérer comme le vrai fondateur Cartulaire de Marmoutier. Il établit une Collégiale de chanoines, qui sera transformée en prieuré et donné à l’abbaye de Marmoutier entre 1063 et 1067. Ronsard fut prieur de 1569 à 1585. Description Pénétrons jusqu’au transept pour comprendre l’histoire de cette construction. Jusqu’en 1802, un mur séparait le chœur – église des moines, de la nef église paroissiale. En 1808, le sol n’était pas encore pavé. Les voûtes sont toujours demeurées lambrissées. Le chœur Fin 13ème. A cinq pans élégants avec de gracieuses fenêtres que n’obscurcissent pas des arcs boutant discrets. Remarquons des trèfles à quatre feuilles. Les vitraux sont du 19ème. L’autel est en marbre noir, orné de cuivre ciselé, il vient de l’abbaye de Bonlieu. La nef Fin 13ème. Etait unique à l’origine. Au 16ème on y ajoute deux nefs latérales de style Plantagenêt. On du toucher les fenêtres de la nef centrale. Les orgues furent achetés à Château l’Hermitage en 1843. Le buffet est classé orgues historiques et de style Louis XIV peut être Louis XIII. Elles viennent d’être entièrement restaurées par le Facteur d’orgue J RENAUD. Le clocher il est impossible de savoir s’il en existait un à l’origine. Après de nombreux démêlés entre la municipalité et la Fabrique ainsi que le Préfet, le clocher actuel fut bâti à partir de 1824. La crypte sous le chœur prendre l’escalier dans le transept droit – bouton électrique à l’entrée. C’est la partie la plus ancienne, elle a du être construite au Xème – Xième siècle pour recevoir les reliques de Saint Guingalois. Elle a le plan d’un e petite église – deux rangées de colonnes cylindriques, qui partagent trois nefs. Vendue comme bien national à la Révolution, elle servit longtemps d’écurie jusqu’au 19ème siècle. Mobilier On peut remarquer au fond du chœur, la châsse des reliques de Saint Guénolé, sous une Pieta en terre cuite du flamand BARTHELEMY du MELLO, auteur aussi du Saint Martin dans la nef latérale droite 17ème. A gauche du chœur, la plus ancienne statue de l’église est une petite vierge polychrome – à droite, une statue moderne de Simon Berneux, originaire de Château du Loir 1814/1894 canonisé en 1984. Les autels du transept sont du 18ème siècle- un médaillon du 17ème siècle à gauche de l’autel de la vierge, une peinture sur bois- nativité du 16ème siècle.

18 rue du moulin de la vierge